Les Petis Gris

Killboy Powerhead


" - Nos ennemis !

- Voila pourquoi les dieux sont partis..

- Pourquoi il se sont enfuis !

- Auraient-ils eu peur ?

- Maintenant j'ai peur moi aussi ...

- Les Romains sont de bon tueurs, ce sera vite fait !

- Que restera t'il de nous ?

- Pas grand-chose... Juste le récit de notre mort écrit par nos ennemis !

- On pourrait rêver mieux comme épitaphe !

- Une ville, une civilisation, tout comme un homme doit disparaître un jour...

- Nous sommes arrivés au bout de notre existence

- Mais aveugles et orgueilleux, nous croyants éternels, nous avons sacrifié inutilement nos filles

- Nous ne voulions pas voir la nuit tomber sur Carthage...

- ... Alors que l'heure de notre mort avait déjà sonné.[1]"

Un arbre cache la forêt. Il n'est pas possible de distinguer un arbre d'un autre, Il sont tous couvert de la même mousse verdâtre, indiquant de nombreux directions pour le nord. C'est un silence inquiet qui règne ici. Les arbres semblent sur le qui vive. Au loin, on aperçoit la lisière de cette forêt, et des bruits, non pas de doux bruits d'enfants qui s'amuse avec un ballon, mais ceux nettement plus brutals de personnes qui s'affrontent à grand coup d'ustensiles sensibles. Rapprochons nous.

" - Inquisiteur Dupont, aucun nouvelle des Newbies envoyés.

- Gotcha ! En plus, la Haute Cour vient de me prévenir que des Z-serres Petits Gris se déroutent vers nous, jura un homme blond avec un papillon au revers. "

" - Nous somme foutus, se lamenta son interlocuteur, une longue robe blanche.

- Nous ne sommes pas morts. La Haute Cour nous envois 4 escadron de Boxes.

- On nous avait promis des Advanced 2003.

- Je sais mais ces croiseurs ont des petits problèmes de démarrage. il va falloir se débrouiller avec les boxes et nos troupes restantes, en attendant l'arrivée des croiseurs Advanced 2003.

- Combien de Z-serres ?

- Quatre.

- soit huit cent hommes. Ils nous reste une centaine de Newbies et trois cents Certifs.

- bon lancez tout les Newbies sur la Clairière. Ils ne sont d'aucune utilité contre les Petits Gris, et si par chance, ils arrivent à déborder Fembel, nous pourrons nous y retrancher.

- Pourquoi ne pas les lancer plutôt contre les Petits Gris. Avec une attaque suicide, nous pourrions équilibrer le rapport.

- pfft, ce ne sont que des Architectes. La plupart ne sont que des bleus, sans aucune expérience. Nos Certifs rétablirons sans problème l'équilibre."

Il reprit son souffle.

" - Allez lancez moi ces Newbies. Je dois préparer nos positions. La matinée risque d'être intéressante.

- bien Inquisiteur."

Le Maître des Newbies fit claquer son fouet et les Newbies détalèrent apeurés vers la lisière accueillante.

" - Bonjour bonshommes, nous venons vous donner un coup de main.

- Oui, nous rentrions et nous avons vu une horde de Newbies qui se dirige vers ici. Alors on s'est dit, l'emplumé et moi, que ça pourrait être cool de vous aider.

- Tu sais ce qui te dis l'emplumé, espèce de Gnou ?

- Oui. Monte la mitrailleuse à charte."

Et l'emplumé se mit au travail. En face, quatre personnes étaient bien contente de voir de l'artillerie lourde arrivé. La relève était bien arrivé pour le jeune homme, c'était une fluette blonde et un barbu rouquin. Mais la horde de Newbies n'avait pas arrêtée. Et même DeNemours commençait à fatiguer. Alors recevoir de l'aide, surtout de la part de ces deux ineffables était un présent des dieux.

Et donc, le deux compères montèrent leur mitrailleuse, puis l'emplumé se serra un bandana rouge "Libc Killer" autour de sa tête et dit :

" - je suis prêt.

" - Ça faisait longtemps qu'on vous avait pas vu, dit le barbu.

" - Ouais ", fit le Gnou en montant un sabre, avec Gravé Hurd sur la lame. " On était en mission pour le Gourou."

" - Ah ", fit DeNemours, attendant une explication.

" - Désolé, top secret"

Et le Gnou commença ses exercices d'échauffement, puis, pensif, dit :

" - Il faudra prévenir les Démoniaques.

- Pourquoi ?", fit l'emplumé. "Je ne les aimes pas trop.

- Parce que les pièces d'un puzzle commence à s'assembler, et que ce que je devine me fout une peur bleu. "

" - Nous avons détourné quatre Z-serres sur la clairière de Fembel", fit un homme en noir dans un building

" - Oui mais il ne sont équipé des nouvelle armes HAJa.

- ah oui les armes accélérés par le matériel.

- Ennuyeux.

- Oui.

- contrairement à ce qu'on nous disons dans la presse, ces armes ne sont pas tout à fait au point.

- juste quelques réglages.

- Vous m'ôtez les mots de la bouche mon cher.

- Je vous en pris.

- Quand même huit cent personnes contre quatre cent. Nous avons de grande chance de vaincre.

- oui, une chance sur deux".

Un grand homme aux cheveux gris dans un fauteuil discute avec un videotéléphone.

" - Alors Colonel, vôtre déploiement est-il terminé ?

- Oui monsieur", répondit, avec un grand sourire, une personne de petiote taille, à la barbiche noir bien taillé et aux yeux d'un mauvais brun. " Mes hommes se sont déployés à l'abri de ces andouilles ecclésiastiques. Nous pouvons rentrer dans la forêt sans éveiller les soupçons.

- Je dois porter a votre connaissance, que quatre Z-serres Petits Gris sont en route vers la position de l'Église.

- D'accord, j'attendrais le début des hostilités pour me précipiter. Nous allons nous emparer de Fembel facilement.

- Que les Mânes soient avec vous"

Quatre sombres silhouettes se dirige dans le ciel vers la clairière de Fembel.

Dans l'une d'elle, un capitaine de vaisseau légèrement enveloppé et dégarni maudit a tout vent l'Église.

" - Et nos armes sont trop lentes... Il va falloir être imaginatif pour gérer ce problème..

Silence tendu sur le pont de commandement.

" - Capitaine Fluie, établissez une liaison avec les autres croiseurs. Incorporez dedans le Colonel Isli.

- oui Commandant". Les doigts du capitaine Fluie navigue dans les boutons de son poste, et peut après 4 hologrammes apparaissent.

" - Messieurs, nous avons un problème. Nous avons la supériorité numérique, mais nos armes ne sont que peut rapide comparé aux armes de l'Église. Nous ne pouvons donc pas débarquer vos troupes, Colonel Isli, afin de les prendre en tenaille. Ils risque de nous infliger des pertes disproportionnés. voila ce que je propose, nos Z-serres vont survoler les positions ennemis pour permettre le parachutage de vos architectes, Colonel Isli, et referons un passage a basse altitude pour éliminer les éventuels pièces d'artilleries. Ensuite nous passerons en formation diamant pour affronter les boxes qui arrive à grande vitesse du nord. Des questions ?

" - Si ils ont des pièces d'artillerie, cela ne risque-t-il pas d'endommager les croiseurs ?

" - Légèrement, mais l'Église n'a engagé que des troupes au sol, ils n'ont normalement pas d'artillerie assez forte pour faire de graves dommages."

Silence tendu, le capitaine reprend :

" Nous arrivons sur l'objectif dans dix minutes, tout le monde à son poste."

Récapitulons. Nous avons une forêt qui ceint la clairière de Fembel. Devant cette forêt une prairie coupée par un chemin qui part se perdre dans la Forêt. Sur cette prairie, nous trouvons les troupe Ecclésiastiques. Derrière elle, camouflés, les troupes scoliennes. En arrivée par les airs de l'est, les Z-serres Petits Gris, et du nord les boxes de l'Église. Et faisant face à la prairie, une colline d'où dégringole la route.

Les Z-serres arrivent, ils larguent les architectes. La bataille commence, indécise. Le second passage des Z-serres n'a pas fait beaucoup de dégâts dans les troupes de l'Église, et le fait d'avoir parachuté les architectes a surpris légèrement l'Église, évitant des pertes dramatiques dés le départ. Les Scoliens voyant la bataille se mettent en branle.

Laissons ces braves gens régler leur problèmes.

Pendant ce temps, une 406 coupé grimpe vaillamment l'autre coté de la colline.

" - Tu verras, les Habitant de Fembel sont gentils, de vrai anges.

- Ils disent tout ça.

- D'accord, le sens de l'humour est requis, mais il sont sympa"

La 406 arrive au sommet de la colline.

" - En plus c'est calme, pour une convalescente comme toi, Anays, c'est l'endroit parfait.

- Enfin je veux surtout comprendre ce qui m'est arrivé, Kalten.

- Voila derrière ce virage tu pourras contempler la Forêt, dommage qu'il fasse si gris, tu aurais pu apercevoir, à l'horizon, Fembel."

Et le virage fut pris.

La déconvenue fut grande.

En bas des hordes de psychopathes à tendance névrotiques s'expliquaient avec maint arguments leur point de vue respectifs.

En haut, quatre croiseurs essaient de se débarrasser de moustiques passablement ennuyeux.

" - tu disais tranquille ?" fit d'une voix blanche Anays.

" - mmm, je vois un ami en bas, l'inquisiteur Dupont. l'Église cherche donc a s'emparer de Fembel.

- Mais alors qui sont les autres ?

- des Petits gris.

- Et ceux là, qui se glissent en catimini vers la forêt ?

- Des Scoliens. Zut. Bon, on va passer par un autre chemin. J'espère que tu n'a pas peur du noir.

- Je suis assez grande pour reconnaître que j'ai peur du noir.

- bonne réponse."

Et Kalten mis le pied au plancher pour faire demi tour.

Devant la mitrailleuse de l'emplumé, les Newbies se ramassent a la pelle. Et les rares survivants se font fauchés d'un main d'expert par le Gnou. De ce coté, la situation est contenu, mais les pauvres ne savent pas qu'une compagnie entière de Scoliens se dirigent vers eux, et ce n'est pas une mitrailleuse à charte qui les arrêtera...

Sur la prairie, l'inquisiteur Dupont élimine un architecte d'un coup bien placé de son ChurchFS. Au sol, le rapport de force s'est à peu prés équilibré. Par contre, dans les airs, les Z-serres sont en train de nettoyer le ciel. l'Église risque d'avoir de lourds problèmes dans quelques temps. Puis L'inquisiteur Dupont se met à sourire, d'un sourire cynique : la Haute Cour vient de lui annoncer que deux Advanced 2003 arriveraient sous huit minutes. Il allait pouvoir boire son thé chez lui, ce soir.

La 406 s'élance dans une route qui conduit à un sombre marécage. Les arbres sont dévastés, malades. L'air est chargé de miasmes nauséabonds. Une pancarte indique : " Zone militaire - Accès interdit - Danger". Kalten continue.

Au loin de la route, un camp militaire barre la route, à coté d'une longue barrière, sans ouverture. Un garde surveille le camp. Il fait signe à la 406 de s'arrêter.

" - Monsieur, vous ne pouvez aller plus loin. La zone est interdite, et la route s'arrête."

Le soldat fait une légère approximation, la route continue derrière mais défoncé, et barré par cette barrière haute et intimidante.

Kalten fait un geste de la main, et le soldat tombe évanoui par terre.

" - Intéressant comme méthode" , fit remarquer Anays. " Tu as fait comment ?

" - Je t'avais dit que c'était une autre histoire. Tu va bientôt faire face à mes démons. Accroche toi."

Et Kalten lança à toute allure la 406 vers la barrière. Grand bruit, grand choc, la 406 arrache une grande portion de la barrière, et continue cahin-caha sur la route défoncée, et s'avance dans le marais hostile.

Quinze minutes plus tard, la 406 s'arrête devant un bunker recouvert de mousse, avec des arbres pourris par au dessus.

" - Bon, Anays, le chemin que nous allons prendre est dangereux.

- Étonnant ", fit Anays, sarcastique.

Kalten descendit de la 406, ouvre le coffre, et ressort avec deux long objet ressemblant avec de l'imagination à un pistolet. Il est calligraphié à l'or "Seven Nine Reader" dessus.

" - Tiens nous risquons d'en avoir besoin", fit Kalten en lui tentant un objet

- Seven Nine, que cela veut dire ?

- Tu l'as devant toi.

- Ça ne m'avance guère.

- c'était un projet de manipulation des flux des Kern auquel j'ai participé.

- mais tu n'es qu'un étudiant...

- Je suis un étudiant actuellement, mais je suis bien conservé pour mon âge.

- ...

- Allez viens, je t'expliquerais plus tard. Le temps presse.

- Je crois que je mériterais de longues explications, Kalten."

Ils arrivent devant une porte rouillé encastré dans un mur. Sur le coté un lecteur de carte pourrit doucement. Anays rit jaune :

" - Nous avons fait tous ce chemin, assommé un garde, pour se trouver devant un lecteur antédiluvien. Et la porte reste solide malgré son âge."

Elle tâte la porte.

" - très solide même."

Sans un mot Kalten, sort une carte et la passe dans le lecteur. Une lumière oubliée se met à clignoter, et la porte se met à se lever. Derrière un long couloir s'allume, et un relent de refermé s'échappe.

" - Bienvenue dans le projet Seven Nine, Anays."

Le Troll est libre.

Entendez-vous dans les campagnes

Mugir ce féroce Troll ?



[1]extrait de Koblenz, Marcher dans Carthage une nuit sans lune de Thierry Robin, édition Delcourt.