Les Linuxiles selon Sainte Stéphanie

Parabole XLII «Tux et les sectataires de Kaella»


Tux, dans sa quête de la vérité[1], se retrouva après de longues journées de prêche dans le désert dans un petit village des Sources de Tar.

Or donc, même si les villageois l'autorisaient à dormir dans l'étable du village, il l'abjurérent de ne point se rendre prés du grand bâtiment en pierre qui se situait à l'ombre de la montagne, car point il ne faut qu'un étranger ne se rend là, il serait en grand danger.

Le soleil vint rendre grâce à Dame Lune, et Tux se sentit fort las dans ses os. Il décida donc de se reposer dans l'étable jusqu'au lendemain pour être en pleine possesions de ses moyens dans la poursuite de sa quête du dernier restaurant.

Or les rêves ne voulait pas l'emmener. De plus, un bruit de bris de plastique montait et descendait dans l'air. Fatigué et énervé par ce bruit, il partit en recherche de son origine.

C'était le grand bâtiment en pierre. Une lueur orange et malsaine pulsait par ses fenêtres .

Tux regarda alors par une des fenêtre et blémit. Les villageois lancaient des CDS sur les murs, en psalmodiant :

Kaella KAella KAElla KAELla KAELLa KAELLA

Et petit à petit se formait sur l'autel, une brume azur. Et une forme indicible apparaissait dedans.

Tux était perplexe. Que faire pour arrêter cette abomination ?

Il était encore en train de réfléchir quand il entendit le bruit de milles sabots.

La porte du bâtiment éclata en morceaux. Et Tux entendit des hurlements. Encore et encore.

Puis les sabots repartirent.

Quand Tux eu le courage de regarder par la fenêtre, tout les villageois étaient piétinés par des sabots.

Des sabots de gnous.

Et la brume azur avait disparu.

Tux repartit immédiatement dans sa quête loin de ce village maudit.

Mes amis, souvenez vous, ne lancez pas de CD de Kaella ou préparez à recevoir des Gnous.



[1]Il n'avait à l'époque pas encore lu Douglas Adam Smith